Le végan : la nouvelle mode

Depuis quelque temps la tendance est à l’écologie. On nous incite de plus en plus à consommer plus responsable et plus écologique. Cela se voit dans différents secteurs qui vont naturellement de l’alimentation à la mode.

Cette dernière est en effet elle aussi touchée par cette nouvelle forme de consommation. L’un des termes qui revient souvent est notamment le végan ou véganisme. Celui-ci implique la non consommation de produits d’origine animale.

L’origine du véganisme

Commençons par définir ce qui se cache exactement sous le terme de véganisme. Au départ il prend naissance dans le végétalisme. Ce dernier désigne un régime alimentaire lui-même issu du végétarisme, mais qui va encore plus loin. Plus précisément, manger végétarien c’est exclure la consommation de chair animale, et donc de viande, du poisson ou des crustacés. A ne pas confondre avec le pescétarisme dans lequel les produits aquatiques sont autorisés.

Au sein même du végétarisme, il existe différents régimes, dont le végétalisme. Celui-ci peut être considéré comme le plus strict. En effet, non seulement, aucune chair animale n’est autorisée, mais également aucun produit issu de l’exploitation animale (œufs, fromage, lait, miel…). Le végétalisme consiste donc à se nourrir uniquement de végétaux, de produits fongiques (champignons, levures…), minéraux et bactériens (bifidus…). D’ailleurs, il existe deux formes de végétalisme encore plus strictes :

  • Fruitarisme : végétaux qui peuvent être recueillis sans abîmer les plantes
  • Crudivorisme : ne pas chauffer les végétaux à plus de 48°C

Le véganisme : qu’est-ce que c’est ?

Le véganisme peut donc être perçu comme un végétalisme, mais étendu dans différents autres secteurs de consommation. Logiquement, une personne végétalienne est par définition véganiste. Autrement dit, elle ne va consommer aucun produit issu des animaux et de leur exploitation.

Par exemple, un véganiste ne va pas acheter des vêtements fabriqués à partir de matière animale (cuir, fourrure…). Certains vont même plus loin puisqu’ils excluent également tout ce qui est lié de près et de loin à l’utilisation des animaux pour le travail et le loisir. Autrement dit, ces véganistes de l’extrême sont contre les zoos, les chiens guides, le cirque, l’équitation, les chevaux de trait…

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Le véganisme est véritablement apparu à la fin de la première moitié du 20e siècle, et sa première définition date de 1951 : « Le véganisme est la doctrine selon laquelle les humains doivent vivre sans exploiter les animaux. »

Il est resté très minoritaire depuis toutes ces années, et l’est encore aujourd’hui. Néanmoins, on remarque que le véganisme fait plus parler de lui ces derniers temps. Dans les médias et à travers certaines célébrités, cette forme de consommation est remise au goût du jour. Elle est notamment en accord avec une vision écoresponsable de la consommation. On sait désormais que l’on ne pourra pas indéfiniment continuer de consommer comme on le fait, au risque de tout épuiser et tout polluer. L’écologie devient l’un des enjeux majeurs de ce 21e siècle avec notamment toutes les questions autour du réchauffement climatique dont l’homme est responsable, la pollution est les gâchis.

Cosmétique, mode… le véganisme séduit plusieurs secteurs

Depuis ses premières heures l’homme utilise les animaux, d’abord pour se nourrir puis pour diverses autres fonctions (habillement, soins, cosmétique…). Dans les produits que nous consommons régulièrement, nombreux sont ceux utilisant des éléments d’origine animale. Pourtant, on remarque que dans certains secteurs le véganisme commence à prendre de plus en plus d’importance, même s’il reste minoritaire. On pense notamment au cosmétique ou certaines marques se sont spécialisées dans des produits non issus de l’exploitation animale et généralement confectionnée à partir de végétaux. Le domaine du prêt-à-porter est lui aussi l’un de ceux où le mode de vie végan est le plus présent. Dans ce cas, des matériaux comme la laine, le cuir, la fourrure sont exclus.

Parmi les égéries du prêt-à-porter véganisme on pense généralement à Brigitte Bardot ou plus récemment à Pamela Anderson. Cette dernière a notamment fait le tour des plateaux en tant qu’égérie de PETA et afin de demander l’interdiction du gavage des oies pour produire du foie gras. En réalité, elle a surtout fait de la promotion pour sa marque de chaussures. Ces dernières sont végans et n’incluent donc pas de cuir. Cependant, celui-ci est remplacé par des matières plastiques qui ne sont pas forcément plus écologiques…

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De plus, Pamela Enderson oublie que les sacs à main présents dans sa collection sont en cuir. Le véganisme à l’extrême est parfois ridicule surtout lorsque pour prôner une consommation plus protectrice des animaux, on oblige à utiliser des matériaux moins naturels et plus polluants et que l’on opte pour une égérie au physique pour lequel le qualificatif « naturel » n’est pas le mieux choisi…

Juliette
Juliette

Je suis Juliette et j’ai 31 ans. Bloggeuse avertie depuis des années, j’ai longtemps vécu à Paris, mais à présent c’est depuis Biarritz que j’officie.
L’air du large me donne encore plus d’idées et d’envies pour vous donner des astuces en matière de décoration.
Depuis toujours, je m’intéresse à l’art de mettre en valeur une pièce et mes quelques années en tant que décoratrice d’intérieur m’ont apprises que tout (ou presque) peut être magnifiés. Ne ratez pas mes chroniques et donnez-moi votre avis sans limite via les commentaires.

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